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Saint-Denis-de-Brompton met en branle un chantier de 31,4M$

Saint-Denis-de-Brompton met en branle le plus gros chantier de son histoire. À l’ordre du jour : implantation d’un réseau d’aqueduc et prolongement d’un réseau sanitaire. À cela s’ajoute la construction d’une usine de traitement des eaux. Un projet d’environ 31,4 M$ qui devrait se terminer en 2027.

La municipalité a organisé une rencontre publique d’information, le 20 novembre dernier, pour présenter à ses citoyens l’ensemble du dossier.

Aqueduc, réseau sanitaire, traitement des eaux

Le projet d’implantation d’un réseau d’aqueduc et le prolongement du réseau sanitaire touche les secteurs du Petit lac Brompton et du lac Desmarais.

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Quant au traitement de l’eau potable, l’usine actuelle du Domaine Forest ne répondra bientôt plus à la demande avec une capacité maximale de 122 branchements.

Saint-Denis-de-Brompton a évalué deux possibilités : l’agrandir ou en construire une nouvelle. Selon la municipalité, les coûts seraient comparables dans les deux cas. Résultat : « Nous nous tournons maintenant vers une solution que nous estimons plus simple et plus rapide. Celle d’une nouvelle construction d’usine de production et de distribution d’eau potable », explique Daniel Veilleux, maire de Saint-Denis-de-Brompton.

Usine située sur un terrain privé

L’un des enjeux de l’usine du Domaine Forest est le fait qu’elle est située sur un terrain privé. Ce qui nécessite un important processus de négociation. À cela s’ajoute le fait que la municipalité doit continuer à alimenter les résidents pendant les travaux.

Traitement des eaux : mise aux normes au village

En plus de la construction de la nouvelle usine du Domaine Forest, la municipalité mettra aux normes l’usine de traitement des eaux usées du village. Une planification qui fait partie du même grand projet.

Présence d’amiante dans le sol

L’autre défi provient du fait que le sol où doivent se faire les travaux contient, de façon naturelle, de l’amiante. Dans des concentrations entre 0,1 % et 4 %. «Nous sommes en discussion avec les instances gouvernementales concernées pour tenter de mettre en place des mesures d’atténuation, dans le but d’éviter des frais supplémentaires », expose Daniel Veilleux.

Une partie du secteur villégiature bientôt en milieu urbain

Pour obtenir des subventions plus généreuses, Saint-Denis-de-Brompton évalue la possibilité qu’une partie de son secteur de villégiature soit inclus dans son secteur urbain. « Cette nouvelle désignation est un net avantage pour tous et ne nécessite pas d’analyse complexe. Nous avons fait appel aux services d’un consultant spécialisé dans ce domaine pour travailler en collaboration avec la MRC dans ce dossier », précise le maire.

 

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